Chambre 160: Samuel Sayozko

* LuciOle regarda alors les tiroirs, mais la présence du jumeau de Yulrichk la troublait... Doucement, elle s'approcha de lui et posa sa main sur son front, comme pour soulager un peu sa douleur... Elle lui chuchota, espérant qu'il l'entendrait... *

Courage!

* Puis la jeune fille regarda à nouveau autour d'elle, boulversée par l'état de Samuel... Coralie entra, et LuciOle eut un sourire *

Salut Coralie...

Yulrichk vit Coralie entrer. Elle s'excusait alors qu'elle aussi devait subir cette épreuve de son côté.

Tu m'aides déjà en étant là, comme vous tous d'ailleurs...

Luci0le qui cherchait, avait posé sa main sur le visage de Samuel. Le jeune homme sembla se détendre petit à petit et son souffle devint plus calme.

Tu as réussi à le faire dormir ça fait des semaines que c'est pas arrivé! T'es vraiment génial!

* LuciOle sourit à Yulrichk, heureuse d'avoir pu se rendre utile... Pourtant, en frôlant son front délicatement, la jeune fille avait sentit toute la douleur de son frère, et elle avait comprit à quel point il souffrait... Pour ne pas l'inquiéter, elle lui dit simplement *

Si tu veux, je pourrais repasser pour lui garantir quelques secondes un peu meilleures... Mais je n'arriverais pas à faire plus malheureusement...

Coralie remercia Yulrichk et salua Luciole, elle s'emerveilla:

Il dort, quel chance que tu es réussi.

La brune regarda ses amis et leur dit:

Je vais vous aider qu'est-ce qu'on cherche??

Elle ne laissa à personne le temps de répondre pour ajouter:

Une lettre, un aveu, un...

Hésitante elle se tue un moment le mot la bloqué:

Un test...

Puis la fillette se tourna testament la bloquait trop:

Qu'est-ce qu'on cherche?

Yulrichk remarqua une légère ombre sur le visage de Luci0le quand elle toucha le front. Est-ce que son amie se sentait coupable de ne pas pouvoir faire mieux?

Tu sais, c'est super ce que tu as fait, tu ne pourras peut-être pas faire plus mais tu as déjà réussi beaucoup! Même les médecins avaient échoués...

Quand Coralie proposa son aide, Yulrichk accepta avec plaisir, le temps pressait. Elle regarda bizarrement son amie quand elle demanda ce qu'ils cherchaient.

Ben non...on cherche pas de tests! Y'en a déjà suffisamment en cours non? Je ne sais pas vraiment quoi chercher...une lettre, une clé, un mot, une photo, ça pourrait être n'importe quoi!

Yulrichk acheva de fouiller les tiroirs de la table de chevet, un brin déçue, elle se releva.

Il n'y a rien là-dedans, pas étonnant, ils ont dû avoir peur que les mangemorts s'emmêlent.

* LuciOle fut elle aussi un brin déçue lorsque son amie annonça qu'il n'y avait rien... Elle se tourna vers elle et lui demanda, intriguée *

Diis, on avait pas une clé en argent aux armoiries de Ste Mangouste? Faut donc aussii qu'on trouve un cadenas, ou une serrure qui pourrait correspondre...

* LuciOle resta alors silencieuse, perdue dans ses pensées... Les parents de Yulrichk avaient eu peur des mangemorts, c'était certain... Quel était l'endroit ou ces derniers ne penseraient pas à chercher, et qui serait donc la cachette la plus sûre? *

Samuel!

* LuciOle cria le prénom du jumeau endormi, comme un flash, car elle venait d'avoir une idée... *

Yulrichk? Me permettrais-tu de regarder, à tout hasard, si ton frère à un médaillon fermé à clé, ou quelque chose de secret dans ses mains, dans une poche...?

Yulrichk était perdue dans ses pensées, elle réfléchissait désespérément à un endroit où pouvait se trouver l'objet convoité. Quand Luci0le cria le nom de son jumeau, la jeune fille sursauta.

Hein? Samuel? Oh oui, bien sûr, vas y! C'est une bonne idée. Je te laisse regarder, j'ai peur de le réveiller .

* LuciOle sourit en voyant la réaction de surprise de son amiie, mais elle la regarda de ses yeux bleus pétillants, lui transmettant toute son amitié... *

Tu sais Yulrichk, je ne suis pas sûre de trouver quelque chose, et je risque moi aussii de le réveiller...

* Doucement, la jeune sorcière s'approcha alors du lit du jumeau de Yulrichk et s'assit à son chevet, n'osant soulever sa couette, même en douceur... *

Ce n'est pas à moi de faire ça final'ment... Tu sais, c'est ton frère, et sii je cherche quelque chose sur lui, c'est comme sii je pénétrais dans l'intiimité de quelqu'un qui ne me connais pas, et qui peut être me déteste...
Je veux bien avoir des iidées, mais là... Je ne peux pas continuer, ça me gêne trop...
Ne crains pas de le réveiller, tu es trop tendre pour cela! Et si ça arrivait, j'essayerai de le rendormir, ne t'en fais pas...

Tu sais...je suis sûre qu'il ne te déteste pas! Mais, tu as raison, c'est à moi de le faire..

Yulrichk, devant l'assurance de Luci0le, s'approcha de Samuel. Elle souleva doucement la couette de son frère. Habillé en jean et T-shirt, comme s'il n'avait pas sa place dans ce décor mais dans un collège moldu banal. Doucement, elle tendit la main pour fouiller dans la poche de son jumeau, elle sortit quelques tablettes de chewing-gums, un yo-yo, des billes de plastiques, une pièce de monnaie très vieille, elle esquissa un maigre sourire.

Mes parents sont venus souvent! Regarde ses habits, ils ont la bonne taille et pourtant, il avait huit ans... ils ont même transférés les quelques objets...

La jeune fille continua à chercher, découvrant des objets que l'on aurait pu trouver dans n'importe quelles poches d'enfant. Elle ne comprenait pas pourquoi la clé ne lui avait pas servie...elle s'approcha alors de Samuel, cela n'avait rien à voir avec ses recherches mais elle voulait s'assurer que le pendentif en argent représentant un Y était toujours à sa place. Son coeur fit un bond, il y avait bien le pendentif.

Il lui ont laissé...j'aurais pensé qu'ils l'auraient gardé mais ils lui ont laissé! C'est génial! Et ...

Yulrichk s'interrompit, le fermoir du Y avait toujours été une petite serrure comme le pendentif en S qu'elle portait en permanence.

* Intriguée, LuciOle remarqua en même temps de que son amie les jeux d'enfants que l'on trouvaient dans les poches de Samuel... C'était tellement bizarre que LuciOle n'en ressentit que plus fortement la douleur pour la jeune fille d'avoir perdue ses parents, et de voir son frère dans cet état, lui qui avait sans doute était un petit garçon très joyeux...
Elle la regarda tendrement s'approcher de son frère, et découvrir un pendentiif avec sa lettre de Prénom, le Y, qu'elle semblait déjà connaitre... Et comme par hasard, il renfermait derrière une serrure! Tremblante, LuciOle s'approcha et posa son regard dans celui de sa meilleure amie *

Tu crois que la clé qu'on a trouvé l'ouvrirait?

Yulrichk considérait la serrure les sourcils froncés.

Je ne sais pas vraiment, il y a les armoiries de Ste-Mangouste sur la clé. Pourquoi? Personne ne travaillait à Ste-Mangouste dans ma famille. Et puis...on n'était pas trop du genre à aimer les hôpitaux...même si on y allait au moins une fois par an parce qu'on faisait les fous et qu'ils nous arrivaient toujours une bricole...là, je ne comprend pas du tout.

Le regard de Luci0le semblait perdue, comme si elle non plus ne comprenait pas. Yulrichk semblait réfléchir.

~~Vous en faisiez les fous qu'une seule fois par an? J'ai du mal à le croire... =p~~
Ouii je suis d'accord avec toi, cette clé ne doit pas ouvrir le médaillon... Mais quii sait, peut être trouverons nous à l'intérieur un indiice sur la véritable serrure que nous cherchons?

* LuciOle regardait sa meilleure amie, et elle aperçut alors son propre pendentiif... *

Tu ne crois pas qu'on a des chances de trouver un indiice, qu'on pourrait lier avec un autre qui serait dans ton médaillon?

* Mais les deux filles n'avaient pas les clés des médaillons... Soudain LuciOle se frappa la tête et sortit sa baguette *

On est des sorcières ouii ou non?
Alohomora!!

~~Non on les faisait tous le temps mais on se blessait qu'une fois par an ma vieille xD~~

Yulrichk regarda Luci0le réfléchir. Elle non plus n'était pas convaincue...elle regarda son amie sortir sa baguette mais comprenant ce qu'elle allait faire, elle se jetta sur sa baguette, déviant le sortilège. Elle se releva les larmes aux yeux s'accrochant à la manche de son amie comme une gamine perdue.

Non...enfin, je suis désolée mais je lui donne un peu de ma santé par le médaillon...si tu lui enlèves et qu'il...j'ai trop peur Luci0le...

* Stupéfaiite, LuciOle vit son sortilège se déviier face à l'interruption de Yulrichk, quii se jeta sur elle pour éviter qu'il ne touche le médaillon... Comprenant qu'elle n'aurait pas du se précipiter ainsi, la jeune fille rougit, avant de regarder son amie, une lueur d'interrogation dans ses yeux bleus étoilés... Elle l'écouta alors lui expliquer la raison de son acte à première vue incompréhensible, et une moue souciieuse apparut sur son visage, qui prenant de plus en plus une teinte couleur du coucher de soleil... *

Pardonne moi Yulrichk! Je ne savais pas... je me suis préciipitée, sans même te demander ton avis! Jamais je n'aurais imagiiner ça, et sii je l'avais su, je te promet que je n'aurais jamais essayé de l'ouvrir... Heureusement que tu as de bons réflexes!

Yulrichk se sentit coupable, elle n'aimait pas que son amie se sente gênée mais elle avait tellement eu peur pour son frère qu'elle avait oublié toute règle de politesse et autres.

Ne t'excuse pas...c'est ma faute. Je pense qu'on aurait pu essayer mais j'ai peur de prendre le risque en fait..il doit y avoir un moyen de chercher encore un petit peu avant d'ouvrir les médaillons. Je pense que mes parents étaient aussi tordus que moi... pour répondre à ta question, j'ai des bons réflexes!!

* LuciOle sourit à son amiie, et réfléchiit à ses paroles... D'une voix douce, elle reprit la parole *

Je suis sûre que tu as eu raison de m'empêcher d'ouvrir ce médaillon : sachant qu'il garde en viie ton frère, jamais tes parents n'auraient souhaité qu'il soit ouvert!
Il doit y avoir une autre solution...
Regardons si dans la chambre il n'y a pas une armoire ( venant de Ste Mangouste ) fermée à clé??
Peut être que Samuel détient le secret de cet objet, de cette serrure que nous cherchons? Mais comment pouvons-nous faiire pour qu'il nous parle?
As-tu déjà essayé l'occlumantiie avec luii? Peut être qu'en joignant nos deux espriits, tu aurais plus de force pour le joindre?

* LuciOle s'interrompit soudain, gênée de réfléchir à voix haute et de rappeler de mauvais souvenirs à son amie... Dans un geste d'amitié et de soutient, elle posa sa main sur son épaule, la serrant doucement pour lui assurer qu'elle serait toujours à son côté, quoiqu'il arrive. *

Yulrichk ferma les yeux doucement, combien de fois avait-elle tenté l'occlumancie avec son frère. Quand ses parents étaient là...

J'ai essayé quelque fois l'occlumancie mais... ma mère devait intervenir parce que, il faut comprendre que...le sortilège a comme emprisoné mon frère dans son petit monde, un monde de douleur! Je me perds à chaque fois dedans...avec ça que je sais même pas utiliser une boussole de balai! Mais à deux, il doit y avoir un moyen tu as raison.

Après un instant de réflexion, elle ajouta.

Je veux bien essayer...mais pas toute seule...

* LuciOle écouta Yulrichk se remémorer ses tentatiives d'entrer en contact mental avec son frère, et elle pris réellement conscience de la douleur quii le maintenait ainsi, au bord de la mort, sur ce lit d'hopital... Quelle tristesse que cette enfance ainsi gachée par un sortilège destructeur! Les larmes aux yeux, LuciOle fixa sa meilleure amie dans les yeux, et lui répondit doucement *

Je comprend la difficulté que tu évoque, et j'en suis terrifiée... Je suis tout autant que toi capable de m'y perdre, mais je pense que n'ayant pas de liien aussii proche que toi avec lui, je serais peut être, et je dis bien peut être, plus apte à continuer " notre chemin jusqu'à son esprit ", car sa puissante douleur m'atteindra un peu moins... Mais au fond, je ne suis sûre de rien car ce sortilège me trouble tellement... Yulrichk, il faudra d'ailleurs que je te parle d'une chose terrifiante que j'ai apprise...
Maiis quoiqu'il en soit, pour l'instant, nous devons nous concentrer sur le moment présent... Je suis d'accord pour te soutenir, t'aider, et t'accompagner mentalement... Le lien qui nous unit est si fort maintenant que je pense que nous arriverons à ne faire plus qu'une pour ne pas brusquer l'esprit de ton frère...
Si tu te sens prête, on peut commencer maintenant?

Yulrichk ne savait comment remercier son amie, elle était très présente et l'aidait beaucoup dans sa quête. Quand cette dernière évoqua le sortilège et un sujet dont elle devait parler, Yulrichk en fut très intriguée.

Il n'y a rien de grave j'espère? Tu préfères peut-être qu'on en parle avant? C'est toi qui voit...je pense que je suis prête même si j'ai très peur....

* L'inquiétude de Yulrichk envers son évocation d'une chose dont elle devait lui parler la rassura, car elle comprit qu'elle avait fait le bon choix : entre se taire à jamais et accorder sa confiance à sa meilleure amie, elle avait pris la bonne décision... Mais le sujet était trop vif, trop douloureux pour l'empêcher de se concentrer si elle l'évoquait avant leur mission... Les larmes aux yeux, elle répondit d'une voix faible *

Si... si c'est tout de même grave, enfin je trouve... Mais je t'en parlerais, c'est promis. J'en ai besoin au fond. J'ai besoin de toi, de ta présence, de ton soutien...
Mais pas maintenant... Ou sinon je ne pourrai jamais me concentrer pour t'aider à rentrer en contact avec l'esprit de ton frère...
D'ailleurs, si tu es prête, allons-y...

* Les paupières de LuciOle se fermèrent, et la jeune fille se concentra... Sans difficulté, elle entra dans l'esprit de Yulrichk *

Spoiler:

Yulrichk vit le regard de Luci0le se troubler, des larmes brillaient dans ses yeux où brillait habituellement une étincelle de joie. Son amie préférant aborder le sujet par la suite, elle n'insista pas et se concentrant également, elle sentit alors la présence de Luci0le dans son esprit, de façon très claire. Elle tenta de rester calme.

Spoiler:

* LuciOle sourit en entendant la réponse de son amie, ce qui lui fit un instant oublier sa douleur... *

LOL! Bon, je pense qu'on est prêtes... en tout cas, on ne peut pas l'être plus n'est-ce-pas?
Il est temps d'ouvrir les barrières qui protègent l'esprit de ton frère, et de nous préparer à souffrir avec lui...

* LuciOle s'approcha de Samuel, et pour se concentrer au maximum, elle posa sa main sur son front, invitant d'un geste sa meilleure amie à faire de même en gardant un contact physique avec elle aussi...
Les trois sorciers étaient donc liés par le physiique, et le mental...
La jeune fille prit son inspiration, sentit que Yulrichk la suivait... Elles s'enfoncèrent ensembles dans l'esprit de Samuel... *

Yulrichk sourit de sa réplique et fut contente que son amie semble également plus joyeuse.

Effectivement, ça ne sert à rien d'attendre pendant des heures, on ne sera plus prêtes pour autant...

Posant sa main sur celle de son frère, Yulrichk entra dans son esprit à la suite de Luci0le. Comme d'habitude, une étrange sensation l'envahit, comme si elle était totalement engourdie. Une certaine confusion régnait dans l'esprit embrouillé de Samuel.

Tu comprends ce que je voulais dire maintenant. Ca va?

* LuciOle acquiesça à la dernière interrogation de son amie, mais c'est vrai qu'elle se sentait mal au fond... L'esprit de Samuel était comme embrumé par des larmes de douleur, un tourbillon mortel tentait de les entrainer au plus profond de lui, et les filles résistaient, sachant que si elles se laissaient porter par le courant, elles en mourraient... *

Spoiler:

Yulrichk tenta de parler, pour appaiser cet esprit mais le sentiment de malaise était toujours le même. Il lui semblait que Luci0le ressentait la même chose.

Ecoute, je vais tenter quelque chose, un refrain rien qu'a nous mais je ne te promets rien...si jamais ça ne se modifie pas...enfin voilà quoi.

Prenant une profonde inspiration, Yulrichk entama d'une voix mélodieuse, un poème chanté que les deux enfants avaient toujours connu.

Frère et soeur,
Mais un seul coeur
Le même sang, la même peine
Tous deux présents dans nos veines
Sache qu'on ne sera jamais séparés
Car notre relation est sacrée.
Ton nom est gravé dans la pierre
Notre amitié est de fer.

Après avoir achevé ces quelques vers, Yulrichk sentit comme un léger mieux, les pensées semblaient moins se bousculer. Mais préférant s'assurer qu'elle ne s'en persuadait pas, elle demanda à son amie si elle aussi ressentait cette sensation de calme.

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