Chambre de Thomas Farsy

Yulrichk releva délicatement du doigt la mèche qui assombrissait le regard de Tom.

Me mériter n'est pas difficile, m'aimer l'est beaucoup plus, tu as su m'apporter la tranquilité et l'amour auquel je n'avais plus le droit et je ne t'en remercierais certainement jamais assez...

La jeune fille sortit pour rejoindre l'ordre. Neville voulait la voir d'urgence.

Désolée, je dois y'aller.

Une petite forme blanche apparut dans la chambre de Tom, elle représentait Yulrichk. Ou plutôt une image pâle, comme une mauvaise diffusion d'un film en noir et blanc. Le "fantôme" de Yulrichk s'approcha de Tom, et elle tenta de se blottir dans ses bras. Peut-être ne savait-il pas que les mangemorts avaient enlevé la jeune fille, peut-être ne savait-il même pas qu'elle avait disparue mais cela n'avait pas d'importance. Des larmes roulaient sur ses joues fantômatiques et elle sanglotait dans les bras de son ami.

Tom...j'ai peur, je ne sais pas où je suis...je pense à toi...j'ai peur de mourir...de disparaître...mais surtout de ne plus te voir...je t'aime...je veux te revoir...j'ai peur et je dois déjà partir, ils arrivent...

La silhouette, dans un courant d'air froid, posa délicatement une bise sur la joue de Tom mais il était entremêlé de larmes.

Yulrichk frappa à la porte de Tom. Elle se souvenait de Sirius et ne voulait pas qu'il se passe la même chose avec son petit ami. Depuis le bal et son interruption soudaine, elle n'avait pu échanger que quelques mots avec Tom.

Tom, c'est Yulrichk. Je suis désolée de te déranger...j'ai besoin de te parler...

Vérifiant qu'il n'y avait personne dans les couloirs, elle ajouta presque à voix basse.

Est-ce que tu m'aimes encore?

*Je dis que t'a déposé un mot? Vu la date du message..*

Tom entra dans la chambre et vit un mot sur la table de chevet. Il l'ouvrit et vit une phrase très bien écrite. Il reconnut l'écriture. Son coeur se serra, il n'avait vrément pas été digne de Yulrichk, il était là une fois sur trois et cela avait réussi à la faire douter de ses sentiments. Il le relit encore une fois et vit la date qui lui signalait que ce message remontait à quelques mois. Maintenant, elle était avec Neville, pas besoin de répondre à un message qui n'était plus de date. Il ouvrit le tiroir et y déposa le mot signé Yulrichk.

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